Bacchicstage l’ancien stade grec bitcoin4Accueil
Bienvenue compagnon de voyage … compatriote maenad, satyre compagnon, compagnon amoureux du dithyrambe, amoureux de la haute danse-coup de pied, amoureux de la poésie et du vin non mélangé; de gaieté, de folie, de frénésie et d’extase; de la fête, de la flûte, du thyrse, de la lierre et de l’esprit insouciant, de l’esprit immortel librement planant et de la première rangée!
Il y avait un autel consacré à Bacchus sur la scène du théâtre de Dionysos, dans l’Athènes antique et un siège, au premier rang de ce théâtre, réservé à ses prêtres seuls. Je souhaite nous emmener tous aux premières rangées de ce théâtre, le théâtre du Ve siècle av. J.-C., et regarder les événements, pendant les deux festivals annuels tenus en l’honneur de Bacchus, les festivals bachiques, ou comme ils sont mieux connus, le Fêtes dionysiennes.
Là, à la Cité Dionysia et à la Lenaia, nous pouvons observer comment quatre dramaturges, trois auteurs de tragédies et un auteur de comédies ont traité des problèmes qui ont troublé la vie de leurs concitoyens et, en même temps, nous pouvons écouter leur bon conseil. Et n’est pas bon conseil aussi immortel?
Regardez et amusez-vous. C’est une scène où les dieux nobles et les humbles mortels luttaient férocement pour la justice, où le mot sérieux et l’acte noble rivalisaient avec le vulgaire pour la meilleure reconnaissance et pour le prix dramatique supérieur. Où, pour rendre un hommage prudent à Nietzsche, les tripes noires se battaient contre la tête éclairée: les puissantes forces du désir obscur de Bacchus contre la brillante lumière de la sagesse, de la vérité et de la conscience d’Apollon.
Bacchus, Dionysos, Dionysos, Dionysos, Dieu de la fertilité et du désir, dieu du vin, Bromios (le dieu bruyant), Eleutherios (le dieu qui libère les mortels des soins) Enorches (le dieu avec des balles!) Lyaeus (le dieu qui délie le Oeneus (le dieu du vin), Liknites (le dieu qui sépare le blé de la balle) Aegobolus (le tueur de chèvres) Acratophorus (le dieu qui ne mélange pas son vin avec de l’eau) Dimetor ( né de deux mères) Evius, Iacchus – ses noms et éponymes sont nombreux. La scène du monde grec ancien lui était presque entièrement dédiée. Toutes les pièces que nous possédons – tragédies, comédies et satyres – sont des pièces écrites pour être présentées aux deux festivals célébrés en son honneur, l’un au printemps et l’autre en hiver, avec une compétition féroce pour le premier prix.
Bien que nous puissions déplorer la disparition de plus de 300 pièces écrites par ces quatre dramaturges ainsi que beaucoup d’autres, nous pouvons néanmoins être reconnaissants pour ceux qui ont survécu pour nous parce qu’ils réussissent encore à nous donner une assez bonne compréhension de l’immense talent aussi bien que le caractère de cette population, de la nature des humeurs qui coulaient et se mêlaient à leurs corps; des voies et des tours de leurs vies et de leurs esprits et de la forme et du poids de leurs préoccupations.
Il y a une surabondance d’excellentes traductions de toutes ces dramaturges déjà disponibles à la fois, ici sur le net et dans les librairies du monde et je sais que mes propres efforts ne feront qu’ajouter à cette surabondance ainsi qu’à l’insouciance de ceux qui cherchent la traduction définitive. Hélas, le “befuddled” le restera, peu importe combien plus de traductions sont placées dans le web et sur les étagères de livres parce qu’une telle chose comme traduction définitive ne peut jamais exister. Au fur et à mesure que la langue évolue, elle évolue avec le perpétuel labourage de son terreau culturel; comme les coutumes, l’éthique, la morale et la philosophie des gens sont interrogées, réformées, déformées, reconstruites et déconstruites, comme l’Histoire roule une guerre sur une autre, un mouvement religieux sur un autre, une Philosophie sur une autre, ses pages sans cesse croissantes toujours en train de tomber comme les feuilles d’une forêt, tout travail qui nous demande de penser doit être considéré avec des sens toujours renouvelés. De nouveaux mots, de nouvelles notions, une nouvelle imagination doivent être appliquées et les traducteurs doivent garder leurs yeux, leurs oreilles et leurs esprits bien au fait de ces changements et de ces évolutions et doivent constamment revisiter les œuvres originales.
Traduire, sans vouloir travailler la métaphore ou l’acte, est l’art de cuisiner le même plat en utilisant, très souvent, des ingrédients très différents. On ne peut qu’essayer de transmettre avec ces nouveaux ingrédients, autant d’effets que l’original avait autrefois véhiculés: la saveur, l’arôme, le regard sur l’assiette et celui sur les visages de ceux qui l’ont précédé; et que, bien sûr, est la chose principale, les visages sur ceux devant le plat: sont-ils les mêmes que ceux qui étaient avant le plat original? Sont-ils aussi heureux de le voir, de le sentir, de le manger? C’est le but d’un traducteur, un but qu’il doit poursuivre avec la passion la plus profonde et la plus sincère.
J’espère avoir réussi raisonnablement à faire ça … Imaginez cuisiner un souvlaki d’agneau en utilisant seulement des légumes et en le présentant aux épicuriens carnivores dans l’espoir qu’ils ne remarquent pas la différence! Bien sûr, ils le feront, mais le vrai test serait qu’ils le veuillent encore.
J’invite mes visiteurs à vérifier ces traductions et à m’envoyer leurs commentaires, en toute honnêteté et dans la certitude que je leur accorderai toute mon attention. Plus que toute autre chose, j’espère que le lecteur de ces œuvres en profitera autant que le public du 5ème siècle avant JC, qui les a vus joués pour la première fois.
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Image | Publié le février 25, 2011 par georgetheodoridis | Marqué avec Achille, Admète, Aeneas, Eschyle, Perses d’Eschyle, Agamamenon, Agathon, Agave, Aigeas, Aigisthus, Aischylos, Aischylus, Alessis, Alexandros, Anacreon, Jeux grecs antiques, Traductions grecques antiques, Andromaque, Antigone, Aphrodite, Apollon, Ares , Argos, Aristophane, Acharniens d’Aristophane, Oiseaux d’Aristophane, Nuages d’Aristophane, Grenouilles d’Aristophane, Chevaliers d’Aristophane, Lysistrata d’Aristophane, Paix d’Aristophane, Ploutos d’Aristophane, Guêpes d’Aristophane, Richesse d’Aristophane, Artémis, Asclépiades, Astyanax Athéna Atossa Bacchylide Cadmus Caloniki Cassandra Castor Charon Choephoroi Chrysothémis Cinesias Clytaemestra Colon, Créon, Danaus, Darius, Deianeira, Démos, Démosthène, Diomède, Dolon, Ecclesiazousae, Electra, Elektra, Anglais Traduction, Eteocles, Euménides, Euripide, Bacchantes d’Euripide, Cyclope d’Euripide, Médée d’Euripide, Eurydice, George Theodoridis, Hadès, Hector, Hécube, Hedylus, Hekabe, Hektor, Hephaistos, Heracleidae, Heracl es, Herakleidae, Herakles, Hercule, Hermès, Hermione, Hestia, Hippolyte, Hyllus, Ibycus, Io, Ion, Ion de Chios, Iphigénie en Aulis, Iphigénie en Tauris, Ismène, Ismenia, Jason, Jocaste, Jokasta, Kassandra, Kastor, Kinesias, Kleisthenes, Kratos, Lamachus, Lampito, pièces anciennes grecques perdues, Lyssa, saisons de marbre, Megara, Melanippides, Menelaos, Ménélas, Myrrhini, Neoptolemos, Nikias, Océanus, Ulysse, Œdipe à Colon, Oedipus Rex, Orestes, Paphlagon, Paris , Pelasgus, Pélée, Penthée, Phèdre, Philoktète, Pluton, Polydeuces, Polynice, Polyxène, Poséidippe, Poséidon, Praxille, Prométhée lié, Pseudoartabas, Pylade, Pythien, Rhésus, Sapho, Sept contre Thèbes, Silène, Socrate, Sophocle, Sophocle Ajax, Stesichorus, Suppliant des vierges, Femmes suppléantes, Tecmessa, Teiresias, Teucer, Thanatos, Thèbes, Thésée, Thesmophoriazousae, Thétis, Timothée, Trachis, Femmes troyennes, Troy, Trygeas, Tyndareus, Via, Femmes au Festival, Femmes au Parlement, Xanthias, Xerxes | 18 commentaires